Ferdinand Kokou Makouvia - Chris Cyrille - Alice Bandini

Exposition des lauréats de la 4ème édition du Prix pour l'Art Contemporain de l'université Paris-Dauphine

Dans le cadre d’un partenariat avec le Prix Dauphine pour l’Art Contemporain créé par l’Université Paris Dauphine et un jury de professionnels de l’art, le Marché Dauphine a décerné son “coup de coeur” au curateur Chris Cyrille et au plasticien Ferdinand Kokou Makouvia.
Ayant carte blanche pour investir la salle d’exposition de 200 mètres carrés du Marché, Ferdinand Kokou Makouvia et Chris Cyrille invitent l’artiste plasticienne Alice Bandini à partager cet espace avec eux.

 

Curateur Chris Cyrille

QUAND ?
Du 21 octobre au 4 Novembre 2017
Les samedi et dimanche de 11h à 18h.
OÙ ?
Salle d’exposition, 1er étage du Marché Dauphine.

Vernissage le 22 Octobre de 11h à 15h.

 

Mot du Curateur:

Des œuvres au sol, prêtes à partir, mais où?… Collectionneurs, acheteurs, tous attendent la cargaison, remplie de marchandises, qu’ils évalueront ensuite. Dans cette livraison, il y a tout ce qu’il faut pour rassasier leur besoin de nouveauté et d’exotisme. Une fois déballés, les objets seront vendus, ou pas. Il y aura des heureux, des déçus. Ces marchands jetteront un œil, bref et rapide. Des prix seront fixés, des achats seront effectués et les objets voyageront de possesseur en possesseur.

Cette exposition-cargaison a été conçue afin de réinterpréter la manière dont les objets d’art sont exposés dans les grandes foires. Mise en scène d’un espace portuaire, Cargaisons problématise le statut et la signification de ces oeuvres-marchandises (d’où viennent-elles? A qui appartiennent-elles? Où vont-elles?). Dans l’attente d’une reconnaissance ou simplement d’une proposition, ces jeunes exposants (Kokou Makouvia Ferdinand et Alice Bandini) sont comme ces œuvres qui migrent, qui flottent et se déplacent.

Actuellement étudiant aux beaux-arts de Paris, Ferdinand travaille la matière et ses résistances. C’est en la tordant, en la transformant qu’il vérifie sa force. Sculpteur animiste, ses matériaux évoluent avec lui (avant le bois, il travail maintenant l’acier). Et c’est dans cette quête, nietzschéenne, de puissance qu’il trouve la raison de son art.

Ancienne étudiante des beaux-arts de Cergy, Alice Bandini créée un mariage entre l’ondoyant des mondes marins et la « biomorphie » des formes naturelles. Ces sculptures, composées de matériaux récupérés, et ces dessins sont des évanescences qui se figent dans la forme. Ses créations évoquent des créatures imaginaires et des mondes « irréels ».